18 Avril 2019
Telle est la question que se posent des millions de femmes et d’hommes salariés, retraités, privés d’emploi, arrivés au 15 du mois. Au même moment des grands patrons s’octroient des salaires exorbitants et des retraites chapeaux. On vit sur la même planète mais pas dans le même monde !
Ce sont les marchés et les banquiers qui font la loi. Ils ont comme " homme de main " des flingueurs tel Macron et les victimes vont se multiplier.
Un analyste financier de renom, Georges Ugeux, annonce une crise financière mondiale sans précédent, " bien plus dévastatrice que celle de 2008 ", celle dont les salariés avaient déjà payé l’addition.
" Nous allons vivre un tsunami financier d’ici la fin 2020 " précise-t-il. C’est sans doute une des raisons qui motive la décision du gouvernement de vendre les " bijoux de famille " à commencer par les aéroports de Paris. Il faut faire une cagnotte en vendant les biens publics pour transférer l’argent ensuite aux banques en faillite. Vous avez dit arnaque ?
On va faire comment ? Telle est la question que se posent aussi tous ceux qui veulent résister dans cette " course contre la honte ", à commencer par les syndicalistes indépendants. Ceux qui ne pratiquent pas la servitude volontaire, contrairement à Laurent Berger qui souhaite " la réussite du quinquennat " dans une récente interview au journal " Le Parisien ".
Nous allons rester soudés, lucides, déterminés et exemplaires.
Nous n’allons rien lâcher !
De ce point de vue la décision d’un " rassemblement national FO " en juin ou septembre comme " point d’orgue " d’une campagne contre le projet de loi sur la retraite à points, laisse perplexe. Cette initiative, très coûteuse qui plus est, est-elle à la hauteur des enjeux ? Ne faut-il pas déjà quitter immédiatement les pseudos concertations qui durent depuis des mois sans qu’une virgule ait changé au projet initial ? Arrêtons de jouer les faire-valoir du pouvoir qui communique ensuite sur " l’intensité du dialogue social " alors que tout est blindé dès le départ comme pour le " grand débat ". Ne faut-il pas surtout préparer la grève interprofessionnelle reconductible avec tous ceux qui ne se résignent pas à la régression économique, sociale et démocratique ?
Face au trou noir du libéralisme, faisons ce que nous savons faire, nous battre pour un autre futur.
" VIVE LA SOCIALE !
VIVE LA CGT FORCE-OUVRIÈRE ! "
Rennes, le 15 avril 2019, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Edito à retrouver dans l'Interpro n°201 du mois d'avril 2019