21 Mai 2025
La machine austéritaire est en route. Jeunes, retraités, privés d’emploi, travailleuses et travailleurs du public et du privé, des champs et des villes attaqués, pressurés, mis en danger par la "Macroneuse" et ses soutiens politiques et patronaux au profit d’une logique mortifère de marche à la guerre.
Les dividendes des actionnaires explosent, les parachutes dorés s’affichent avec insolence mais Bayrou cherche du pognon dans les poches de ceux qui n’ont ou n’ont eu que leur force de travail pour vivre.
Les mêmes s’attaquent à la tronçonneuse aux services publics, aux droits collectifs, détruisant par là-même toute idée de République sociale.
C’est sur ce terrain marécageux que prospèrent les trafics, les mafias et les réactionnaires et obscurantistes de tous poils.
Et de nous expliquer que l’ennemi c’est l’étranger, vieille ficelle pour mieux sauver le système et protéger les puissants qui en profitent.
Ces gens veulent bien « dialoguer » un peu, façon « cause toujours » en conclave comme sur les retraites mais, si leurs intérêts sont mis en cause, ils ne reculent ni devant la violence sociale, ni devant les risques de guerre.
Alors imagine, camarade, ce que pourrait être un monde libéré de ces monstres froids. Un monde ou « ceux qui ne sont rien », selon la formule de Macron, reprennent leur vie en main, s'unissent pour construire sans « dieu, ni césar ni tribun », comme le dit « l’Internationale », de nouveaux jours heureux.
Utopique, sans doute, comme à l’origine toutes les grandes conquêtes sociales. À nous de reforger le bon outil syndical pour y parvenir. Utopie réalisée ou cauchemar, à nous d’en décider !
Vive la vie, vive la pensée libre, vive la sociale !
Vive la CGT Force-Ouvrière !
Rennes, le 19 mai 2025, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Édito à retrouver dans l'Interpro n°274 du mois de mai 2025