29 Novembre 2024
Avec le retour au pouvoir de Trump et de ses amis milliardaires, le monde s’enfonce encore un peu plus dans le marécage du mensonge triomphant, de la haine, de la régression sociale, démocratique, environnementale et de la guerre.
Ces gens-là érigent des murs entre les peuples, des murs contre les femmes et les hommes qui résistent ou veulent simplement vivre et penser librement.
Murs d’argent, murs de violence, murs de désinformation, voire de décervelage.
Dans ce monde qui bascule sous nos yeux, l’épisode américain n’en étant qu’un symptôme, notre responsabilité de syndicaliste est d’abord de ne participer en aucune manière au naufrage, y compris par le silence, de ne rien lâcher de nos principes et de nos fondamentaux et inlassablement de faire vivre la voix de la résistance lucide, claire et déterminée.
De ce point de vue, compter sur les directions confédérales, dont la nôtre, relèverait de l’aveuglement suicidaire.
Là aussi, il faut revenir aux fondamentaux : le syndicat, ce sont d’abord et avant tout les militantes et militants qui le font vivre et pas la bureaucratie.
À nous de construire des ponts et d’abattre les murs qui nous emprisonnent et de réinventer un monde qui en vaille le coup, pour nous et nos enfants. Vive la vie, vive la pensée libre, vive la sociale ! Vive la CGT Force-Ouvrière !
Vive la vie, vive la pensée libre, vive la sociale !
Vive la CGT Force-Ouvrière !
Rennes, le 25 novembre 2024, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Édito à retrouver dans l'Interpro n°268 du mois de novembre 2024