28 Août 2024
Dans un contexte politique marqué par la confusion générale, les egos surdimensionnés, les manœuvres et les diversions, y compris sportives, le tout au plus grand bénéfice de la peste brune qui aime les marécages et des puissants qui ne se soucient que de l’indice du CAC 40, il est heureux que nous ayons pu bénéficier de quelques semaines de congés payés. Ces fameux congés payés hérités des grèves massives de 1936 qui ont arraché, sans attendre « ni dieu, ni César, ni tribun », non pas des miettes mais une partie du festin.
On apprend par la presse que les 500 français les plus riches possèdent 1228 milliards d’euros en 2024. Un record, paraît-il ! Par ailleurs, concernant les dépenses de déplacements et de réceptions de M. Macron, la cour des comptes relève que « les charges de la présidence » ont atteint 125,5 millions d’euros en 2023, dépassant sans souci la dotation budgétaire. Dans le même temps, on nous explique qu’il n’y a pas de pognon en France, qu’on ne peut pas dépenser ce qu’on n’a pas, qu’il va falloir se serrer la ceinture et réduire encore les services publics, seule richesse de ceux qui n’ont rien.
Dans le tintamarre actuel, il nous appartient, syndicalistes de la charte d’Amiens, de toute la charte d’Amiens, de reconstruire cette volonté de prendre notre destin en mains sur la base de nos revendications et de réaliser ainsi de nouveau le grand concert des volontés humaines.
Vive la vie, vive la pensée libre, vive la sociale !
Vive la CGT Force-Ouvrière !
Rennes, le 26 août 2024, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Edito à retrouver dans l'Interpro n°265 du mois d'août 2024