24 Février 2023
Ultimatum : « exigence impérative, mise en demeure » dit le dictionnaire.
N’est-il pas temps en effet, après des mois de concertation bidon, d’hésitations voire de tergiversations de l’intersyndicale nationale, d’adresser un ultimatum à Macron. Si le 7 mars, il n’a pas retiré sa contre-réforme des retraites, celle qui conduira des millions de travailleurs du boulot au caveau, alors ce sera la « France à l’arrêt » comme l’indique le communiqué national ce qui en langage syndicaliste, qui ne se cache pas derrière son petit doigt, signifie grève générale et blocage économique.
Les mobilisations interprofessionnelles et intergénérationnelles phénoménales aux 4 coins de la France et de notre département ces dernières semaines nous confèrent une immense responsabilité. Celle de transformer la détermination de millions de travailleurs du public comme du privé, de jeunes, de retraités, en machine à victoire et machine à espoir. Ce que nous voulons tous, c’est la justice sociale et c’est ce qui fait peur aux pouvoirs politique et économique.
« Ceux qui ne sont rien » comme a pu le dire Macron veulent être « tout » !
Incontestablement, nous écrivons collectivement une page importante de l’histoire sociale, à un moment où certains commentateurs péroraient sur la fin du syndicalisme et de la lutte de classe.
À nous tous, sans attendre une quelconque consigne venue du haut, de prendre notre lutte et notre avenir en main et de bloquer la macroneuse pour reconquérir ensuite tout ce qu’on nous a volé ou abimé (droit du travail, assurance chômage, services publics...) et de réinventer ensemble de nouveaux jours heureux et la paix entre les peuples.
"VIVE LA LUTTE, VIVE LA VIE, VIVE LA SOCIALE !
VIVE LA CGT FORCE-OUVRIÈRE !"
Rennes, le 20 février 2023, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Edito à retrouver dans l'Interpro n°247 du mois de février 2023