20 Avril 2021
Plus que jamais, il est indispensable dans ce monde de confusion, de diversion, de mensonge organisé, de revenir à l’essentiel et à nos fondamentaux dans la vie comme dans les combats syndicaux. Nous n’avons pas de programme (nous ne sommes pas un parti) mais des principes.
Notre travail de syndicalistes c’est de défendre en toutes circonstances et en toute indépendance les intérêts matériels et moraux des travailleurs. Réunir, informer et former, débattre démocratiquement, définir le mandat, porter les revendications telle est notre besogne obscure parfois, mais féconde.
Le syndicalisme c’est l’école des luttes.
Nous combattons tout ce qui divise, segmente, « catégorise », oppose les travailleurs entre eux. De ce point de vue, le monde actuel devient un vaste piège où la « communication » dans l’entre soi (réseaux sociaux par exemple) remplace trop souvent le débat et la réflexion.
Le formatage des esprits, la résignation voire la « servitude volontaire » gagnent du terrain au plus grand profit des puissants de ce monde et des tyrans actuels ou en devenir. Il ne sert à rien de le nier. Au contraire, il faut regarder la réalité en face et s’organiser pour y faire face en s’appuyant sur ce qui constitue l’essence du syndicalisme : la lutte acharnée pour la justice sociale et la liberté. Ce n’est pas des anti-dépresseurs qu’il nous faut mais des anti-oppresseurs !
Nombre de travailleurs du privé comme du public, d’étudiants, de précaires avec ou sans papier cherchent, parfois confusément, les voies de la résistance.
Notre responsabilité est de les rassembler sur la base de leurs cahiers de revendications et d’organiser la riposte à la barbarie d’un monde où le CAC 40 fait loi.
« L’internationale sera le genre humain ».
"VIVE LA SOCIALE, VIVE LA PENSÉE LIBRE !
VIVE LA CGT FORCE-OUVRIÈRE !"
Rennes, le 19 avril 2021, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Edito à retrouver dans l'Interpro n°225 du mois d'avril 2021