23 Septembre 2020
Une chape de plomb semble s’être posée sur notre vie.
La peur s’est installée aux 4 coins du monde et il est bien difficile de lutter contre ce contexte mortifère pour les droits collectifs. Peur de la maladie, peur de l’autre, peur de perdre son emploi, peur d’un avenir qui semble bien incertain. Une peur qui arrange bien le système capitaliste.
La peur est humaine mais elle n’écarte pas le danger. De tous temps et en tous lieux dans les moments de crise, des femmes et des hommes ont relevé collectivement la tête, ont résisté et se sont réappropriés leur vie.
Car au final, tout revient à cela :
- Laisse t-on les gouvernants et ceux qui les ont mis en place nous
manipuler ?
- Laisse t-on les plans de licenciements se multi plier malgré des aides publiques colossales ?
- Laisse t-on les grands patrons et les actionnaires se frotter les mains et engranger des dividendes et nous expliquer qu’il n’y a pas d'argent pour les salarié(e)s ?
- Laisse t-on les services publics dépérir ?
- Laisse t-on l’individualisation (retraite par point) et l’ubérisation
triompher ?
- Laisse t-on les libertés publiques bafouer ?
- Laisse t-on notre dignité mourir dans le silence des pantoufles ?
Nous répondons résolument non et nous agissons en conséquence, avec humilité mais ténacité. C’est le sens de notre appel à la grève et à la manifestation le 17 septembre dernier.
Nous travaillons à l’unité de tous les travailleurs du privé comme du public, à l’unité des organisations syndicales sur des revendications claires, à l’unité des générations.
Il n’y a pas d’autre issue pour reprendre en main notre destin collectif.
Vivre, c’est lutter !
" QUE VIVE LA SOCIALE ! VIVE LA CGT FORCE-OUVRIÈRE !
Rennes, le 21 septembre 2020, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Edito à retrouver dans l'Interpro n°218 du mois de septembre 2020