12 Février 2020
Depuis 2017, le président de la République et sa clique arborent l’arrogance méprisante des parvenus. Ils ne sont pourtant rien d'autre que les porte flingue des puissants de ce monde, ceux qui jouent dans leur funeste Monopoly avec notre argent et avec nos vies.
Les « premiers de cordée » face à « ceux qui ne sont rien » comme l’a dit Macron exprimant ainsi le fond voire le tréfonds de sa pensée réactionnaire.
Ordonnances contre le code du travail dés son arrivée au pouvoir, pulvérisation du statut des cheminots, liquidation et privatisation des services publics et assassinat aujourd’hui de notre système de retraite hérité du Conseil National de la Résistance.
Ces gens là ont la haine des droits collectifs, la haine des syndicats indépendants, la haine des « jours heureux », la haine de la « Sociale » !
Depuis toujours, des femmes et des hommes libres et rebelles opposent aux oppresseurs et exploiteurs, clarté et courage.
C’est ce que nous faisons aujourd’hui, modestement mais sans relâche, en nous battant avec acharnement pour le retrait du projet de loi Macron-Philippe-Berger dont même le Conseil d’État, peu suspect d’être un repaire de syndicalistes, note l’aspect néfaste et falsificateur.
Ce n’est ni par le parlement ni par la conférence de financement que nous obtiendrons satisfaction, aussi solides que soient nos arguments, c’est par la construction du rapport de force dans la grève et dans la rue.
Nous entendons bien continuer de le dire et de le faire avec l’optimisme de la volonté.
" QUE VIVE LA SOCIALE !
VIVE LA CGT FORCE-OUVRIÈRE ! "
Rennes, le 10 février 2020, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Edito à retrouver dans l'Interpro n°211 du mois de février 2020