16 Septembre 2019
Qui a dit qu’il n’y avait que des mauvaises nouvelles ?
La presse nous apprend au contraire que la valeur de l’action de l’entreprise Ferrari a triplé en moins de 3 ans à la bourse ! « Ma petite entreprise connait pas la crise » comme le chantait Bashung. Il faut dire que pour la modeste somme de 232 700 euros n’importe qui peut s’acheter la F8...
Et en même temps les plans de licenciements qui traitent les salarié(e)s comme des mouchoirs jetables se multi plient pour « augmenter le taux de profit ».
Et en même temps à l’hôpital les urgences craquent sous les coups de butoir conjoints de l’austérité gouvernementale et de la misère sociale qui se développe.
Et en même temps les Macron, les Delevoye et autres sbires à leur solde veulent casser notre système de retraite par réparti ti on et instaurer la retraite des morts. On ne se concerte pas avec ces gens-là, on les combat où l’on disparait.
Brique par brique comme un lego, il va nous falloir construire le mur de la résistance sociale. La brique de la clarté des revendications, la brique du travail infatigable de terrain pour contrer le « mensonge triomphant » des puissants, la brique de l’indépendance syndicale, la brique de l’unité de tous ceux qui restent debout.
Rien n’est facile, chacun le sait. Le bruit des bottes de la répression et, pire peut-être le silence des pantoufles nous menacent. À nous de faire entendre la voix des « invisibles »ceux qui ne voient des Ferrari qu’à la télévision.
De tout cela, nous discuterons le 27 septembre à Fougères lors de notre congrès. Moment incontournable de démocratie et de combativité.
Une brique de plus dans le lego de notre lutte acharnée pour la justice sociale.
" VIVE LA SOCIALE !
VIVE LA CGT FORCE-OUVRIÈRE ! "
Rennes, le 16 septembre 2019, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Edito à retrouver dans l'Interpro n°206 du mois de septembre 2019