23 Janvier 2019
Mr Macron a effectivement tout du premier de la classe. Le problème, c’est que sa classe est celle des exploiteurs, et, son école, celle de la falsification et du mensonge érigés en principe de fonctionnement.
Voilà un homme qui est arrivé au pouvoir en faisant croire qu’il était quasiment étranger au monde politicien lui qui a été ministre de l'Économie sous Hollande. Voilà un homme qui se présente comme porteur d’un nouveau monde lui qui a été mis en place par le milieu des affaires, des combines, des « barbouzes », des petits arrangements entre amis.
Voila un homme qui prétend vouloir débattre des problèmes sociaux, lui qui méprise depuis son élection les syndicats, qualifiés de corps intermédiaires, à la sauce pétainiste.
Voilà un homme qui prétend incarner la République lui qui n’a de cesse de sortir des petites phrases condescendantes sur les « ouvrières illettrées », « ceux qui ne sont rien », « ceux qui coûtent un pognon de dingue »... et la toute dernière sur les gens en difficulté : « il y en a qui font bien et d’autres qui déconnent ».
Mais ses mensonges, même propagés par une cohorte de communicants, trouvent leurs limites aujourd’hui. Les masques tombent.
Il nous appartient, nous qui n’avons ni la mémoire courte, ni l’échine docile et servile, de dénoncer les imposteurs et de rétablir notre vérité, celle des femmes et des hommes qui n’ont pour toute richesse que leur force de travail et qui luttent au quotidien pour leur dignité.
C’est à eux qu’on se doit aussi de proposer rapidement la mobilisation interprofessionnelle qui pourra rassembler au-delà de la couleur des chasubles tous ceux qui face à la "macroneuse" veulent résister, revendiquer, reconquérir.
C’est le sens du courrier que j’ai adressé, sur mandat du bureau de l’UD, au bureau confédéral et à tous les secrétaires des Unions Départementales et des Fédérations.
Nous posons la question :
n’est-ce pas le moment d’y aller tous ensemble et de construire la grande école des luttes ?
" VIVE LA SOCIALE !
VIVE LA CGT FORCE-OUVRIÈRE ! "
Rennes, le 21 janvier 2019, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général
Edito à retrouver dans l'Interpro n°198 du mois de janvier 2019