UD FO 35

ELLE EST À NOUS !

« La sécu, elle est à nous, on s’est battu pour la gagner,
on se battra pour la garder ! ».

Ce slogan clamé dans nos manifestations convient totalement aussi pour notre maison Force Ouvrière. Jamais, il n'était apparu avec autant de brutalité le décalage saisissant entre les militantes et les militants, ceux qui font vivre au quotidien l’organisation et un quarteron d’apparatchiks plus soucieux de leurs intérêts personnels ou partisans que de ceux qu’ils sont sensés représenter et défendre. La lutte des places plutôt que la lutte des classes...

Le pouvoir veut casser toutes les résistances à son projet d’assassinat du modèle social qu’ont construit nos anciens, modèle basé sur les droits collectifs et la solidarité intergénérationnelle. Il sait que s'annonce dans les mois qui viennent une confrontation majeure sur la question de la préservation de notre système de retraite. Qu’il ait trouvé quelques complices dans notre organisation est déplorable mais ne modifie en rien notre volonté inébranlable de résister, revendiquer, reconquérir comme l’ont décidé les 3500 délégués du congrès de Lille. C'est d'autant plus crucial aujourd'hui que la période est confuse et que les salarié(e)s ont besoin de perspectives claires.

Dans ce cadre, le bureau élargi de l’UD m'a confié un mandat clair (voir page 7) concernant l’élection du nouveau Secrétaire Général de la Confédération. Celui de voter pour le camarade Patrice Clos issu de la base (il est routier) qui s’est battu contre la Loi-Travail et contre les ordonnances Macron en toute indépendance et qui a la volonté aussi de faire la transparence sur tous les aspects financiers. Il saura porter les résolutions du congrès et défendre les principes fondateurs de Force Ouvrière. Tel n’est pas le cas d'Yves Veyrier autre candidat qui était venu défendre le 7 septembre 2017 à Rennes devant 138 délégués syndicaux les funestes ordonnances Macron à la demande de Jean-Claude Mailly aujourd’hui « sénior advisor » dans un cabinet de conseils créé par Soubie l’ancien conseiller « social » de Sarkozy.

Mais quelle que soit l’issue du vote, personne ne nous volera le congrès de Lille, personne ne nous volera nos résolutions qui constituent notre mandat et fondent l’unité de l’organisation.

Le pouvoir et ses subsidiaires veulent nous faire taire, c’est clair. Nous allons leur opposer la force de nos convictions et de notre indépendance. Personne ne mettra FO sous tutelle. Ils ne passeront pas !

 

" VIVE LA SOCIALE !
VIVE LA CGT FORCE OUVRIÈRE ! "

 

Rennes, le 19 novembre 2018, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général

Edito à retrouver dans l'Interpro n°196 du mois de novembre 2018

ELLE EST À NOUS !