Nous vivons dans un monde à la fois profondément injuste et totalement insensé au sens strict du terme.

Des riches, de plus en plus riches et arrogants, mais finalement si pitoyables qu'incarnent des Macron ou des Trump ou leurs clones aux quatre coins du monde. En face, la masse de "ceux qui ne sont rien" et qui perdent trop souvent leur vie à la gagner de plus en plus difficilement.

Il y a un "pognon de dingue" dans ce pays comme ailleurs pour une petite minorité qui accapare les richesses produites par tous les autres.

Et cette petite minorité est prête à tout pour sauvegarder et accroître ses privilèges : casser les droits collectifs, détruire les solidarités, diviser les exploités, affamer s’il le faut et, arme ultime, provoquer les guerres entre les peuples.

De tous temps, il a existé des femmes et des hommes qui se sont révoltés contre l’injustice, souvent au prix de larmes et de sang.

Ces justes, souvent anonymes, ont porté ce qu'il y a de plus grand dans la condition humaine : le courage de dire non, la force de rester debout sans compromission, ni intérêt personnel. Aucune conquête sociale n’aurait été obtenue sans eux. Il est bon de s'en souvenir au moment de prendre des congés d’été bien mérités.

Pour un vrai syndicaliste, celui qui n’est ni un courtisan, ni un collabo, ni un "senior advisor" au service du MEDEF, tout cela constitue un fil à plomb : être "juste" à FO, c’est défendre l’indépendance en toutes circonstances et avoir la culture du respect du mandat.

C’est ce que modestement mais avec acharnement (on nous reproche parfois) notre Union Départementale tente de faire. C'est l’orientation aussi de la nouvelle direction de notre confédération que cela plaise ou non aux subsidiaires du pouvoir.

Notre destin est entre nos mains de salariés, de retraités, de privés d'emploi, d’étudiants. Ensemble, tous ensemble après avoir pris un peu de repos, préparons-nous à un juste combat.
 

" VIVE LA VIE !
VIVE LA SOCIALE ! "
 

Rennes, le 9 juillet 2018, Fabrice LERESTIF, Secrétaire Général

Edito à retrouver dans l'Interpro n°192 du mois de juillet 2018