9 Mars 2018
La décision de Macron et de ses sbires de supprimer 120 000 postes dans la fonction publique est une déclaration de guerre à la République. Ce qui se trame, c’est la privatisation de missions voire de services publics dans leur totalité. Des désastres sociaux, sanitaires (voir l’affaire Lactalis) et démocratiques s’annoncent si l’on ne bloque pas la "Macroneuse".
Il ne peut pas y avoir d’égalité des droits des citoyens sans services publics, sans statuts, sans code du travail, sans droits collectifs.
Il ne peut pas y avoir de liberté quand les intérêts financiers imposent leur dictature.
Il ne peut pas y avoir de fraternité quand chaque femme chaque homme est mis en concurrence sauvage avec son collègue, son voisin, son ami...
Pourtant il n y a jamais eu en France autant d argent pour les actionnaires et les grosses entreprises et autant de complaisance pour les "premiers de cordée".
IL EST GRAND TEMPS QUE LES "DERNIERS DE CORVÉE" SE MOBILISENT.
Le 22 mars n’est pas la journée de grève et de mobilisation des seuls agents de la fonction publique mais la riposte de tous ceux qui ne se résignent pas à la régression sociale et démocratique.
FO Ille-et-Vilaine appelle à la grève interprofessionnelle et à la mobilisation les jeunes, les retraité(e)s, les privé(e)s d’emploi, les salarié(e)s du privé comme du public et il est clair que la question de la reconduction jusqu’à satisfaction des revendications doit être posée partout. La grève générale, celle qui bloquerait le pays et taperait directement à la caisse des grands patrons et les ferait céder, ne se décrète pas mais elle se construit avec détermination.
Partout dans les ateliers, les services, les bureaux... Réunissons des AG unitaires si possible pour décider de la grève du 22 mars et de ses suites.
Ensemble, tous ensemble, nous pouvons bloquer les fossoyeurs des « jours heureux », reconquérir nos droits collectifs et construire un avenir ou les mots « LIBERTÉ, ÉGALITÉ ET FRATERNITÉ » prendront sens et corps.